dimanche 14 février 2010

Jour 29

Je saisi chaque instant de bonheur et de pur plaisir sur l’océan. Je goute et je me délecte de tous mes petits bonheurs tels un dernier bonbon sucré!

Nous ne respectons pas mêmes horaires que sur terre et sommes à la merci de l’environnement. Le temps et l’espace n’ont pas ici les mêmes limitations. Notre rythme de deux heures nous restreint dans nos objectifs de la journée. Écrire mon blog est toujours en tête de liste mais comme nous sommes 6, l’ordinateur n’est pas toujours disponible. Donc pardonnez-moi mes retards!

L’horizon est rempli de surprises. Hier ce fut les squalls qui nous ont fait travailler. Effectivement, ramer pour échapper à un énorme nuage menaçant transportant une bordée de pluie qui arrive à toute vitesse a été un défi agréable. Nous nous sommes donnés comme des fous à travailler à contre courant pour y échapper. Les squalls approchent à vu d’œil et nous, de calculer, 2 miles… 3 miles… on rame à 2 nœuds… non 1,8 nœuds, avec un vent d’Est grossièrement Est Nord-est, on peut se demander si on est directement sur la route du monstre et si nos efforts sont ou dérisoires ou efficaces. Mais quand croyez-vous ce squall va-t-il frapper? Chacun y va de ses prédictions, et j’avise mon équipe que ma cloche sonne et que j’ai le droit de les abandonner, je ne serai pas de la prochaine pluie, mon quart de rame est fini!!! C’est baveux oui mais combien plaisant. Je les regarde tout ramasser et se faire mouiller comme des grenouilles en quelques secondes!

Résultat : jour 29 : 2 à 1 pour les squalls !!! Prochains combats dans les jours qui viennent! C’est quand même un spectacle à voir, Juste avant la pluie on peut voir le vent, voir le pied de l’arc en ciel à 15 pieds de soi c’est magique!

Autour de nous, la vie fait surface quelques fois. Nous avons eu le
spectacle des Merlins bleus chassant les poissons volants, le thon Jaune,
l’albatros et les nombreux sauts des poissons qui sautent hors de l’eau pour échapper leurs prédateurs.

Nous avons croisée un très gros transporteur d’essence il y a deux jours à peine. Olympia, le capitaine a pris notre position et a vérifié que nous étions visibles sur radar. Il a du changer sa route pour nous éviter. Il a du nous faire répéter notre itinéraire et l’explication de notre moyen de propulsion à deux reprises. Très beau bateau, très gros et très rapide!

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