mercredi 22 août 2012

Nuuk, Nuuk, Nuuk!!!!

Surexcitée. J'étais surexcitée! En me levant ce matin, j'entendais des grues et des machines, des camions juste au port à coté… la ville quoi! Nuuk : 16 000 habitants et on l'espérais tant; autant de sourires, du bon café et des réseaux sans fil!

Pas que j'aime la ville plus que la mer mais depuis Quakartoq, comme on n'a pas eu beaucoup accès à la civilisation, j'étais vraiment impatiente à revoir la vie grouiller partout autour de nous. Arrivés la nuit dernière, encore dans un brouillard à tailler au couteau, ce n'est que ca matin qu'on a pu découvrir Nuuk. Nous nous sommes levés ce matin dans l'attente de rencontrer les douanes… après deux heures d'attente; Rien. Impatiente, j'ai marché sur les baleiniers à l'épaule, visité le quai de son extrémité à la guérite de sécurité en barbelés.

La vielle, lors de notre visite à Ravns Storø, camp de pêche abandonné par des pécheurs des Îles Faroés,  à bout de quelques manœuvres on a réussis à amarrer Namasté à un vieux quai chancelant. Jean et Antoine sont partis à la découverte des vieilles cabanes abandonnées, de notre coté, Fanny et moi, sommes parties à l'assaut des monticules et des vallées. Après avoir atteint le sommet d'une tour de communication. Je me la suis jouée telle une espionne dans un long métrage de James Bond en inspectant une zone interdite. L'endroit abritait les bâtiments d'un relai radio avec ses écriteaux et avertissements à la soviétique partout. Autour des bâtisses mal entretenues, il y avait deux pistes d'atterrissage à hélico, des génératrices, des bâtiments vandalisés, des batteries et du matériel sans dessus dessous. C'était glauque, comme si ca avait été laissé après un attenta… 

Durant notre balade, le lichen était toujours aussi accueillant sous nos pieds et les bleuets aussi savoureux bien qu'en moins grande quantité qu'à Paamiut, village visité la vieille. C'est toujours aussi surprenant à nos yeux qu'aucun mammifère ne semble profiter de l'énorme quantité de fruits présents ici. Bien qu'on ait aperçu quelques chèvres de montagnes depuis notre arrivé en sol Danois, leur absence impressionne autant que la quantité de fruits sauvage présents. Après avoir usé nos voix pour entendre notre écho au creux des montagnes vides et vacantes, on a entendu Antoine à l'aide. Namasté s'était retrouvé mal en point suite à la marée montante et donc prise au piège en dessous du quai inhospitalier.

Nuuk, c'est très beau. Dépaysement total!

 

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