À mon grand étonnement, au lever du soleil, je ne pouvais plus apercevoir autre chose que de l’eau. C’est super, je me sens enfin dans la galère que j’espérais tant : être seule, ramer et ne faire qu’un avec l’environnement.
Quand on m’a dit lundi « Tu sais qu’il te faudra 3 jours pour t’amariner? », je ne voulais pas y croire. Après seulement quarante minutes, j’étais malade! Déjà! Avec juste deux petits miles accomplis… Voilà un nouveau défi : continuer même si je voudrais tant rentrer dormir ou m'allonger. Me voilà malade et bien peu fière de prononcer la phrase fatidique : « J’ai le mal de mer! »
Avec le vent qui forçait de ses rafales de 12 nœuds, ce n’était pas surprenant que la mer soit démontée à ce point toute la soirée. J’ai bien tenté de comprendre d’où pouvaient venir les vagues et la houle, mais la mer avait plutôt l’air de monter et de descendre sans direction ou « patern » régulier en nous laissant, ma Peta et moi, circonspectes! J’ai tout de même pu dévaler des pentes à quatre ou cinq reprises en surfant sur elles et m’accordant des pointes de vitesse sans pareil. Quand je suis allée m’étendre en fin de journée, j’ai dû, à quelques reprises, toucher le plafond de ma cabine en croyant à tord que Peta allait se coucher sur le côté et m'offrir la preuve du bon fonctionnement de son système d’autoredressement.
J’ai pu trouver un peu de repos en soirée avant de retourner aux avirons pour y passer la nuit. Au moment ou je m’apprêtais à sortir de ma cabine, sitôt ma tête sortie de la portière, j’ai aperçu une forte lueur dans le ciel juste au dessus de ma tête. C’était tellement illuminé que je croyais à la présence d'un avion qui m’éclairait... et non, c’était simplement des milliers d'étoiles! Nombreuses, sur un fond de voie lactée. Elles étaient suspendues comme pour m’observer. Je les ai admirées toute la nuit.
Vers la fin de la nuit, j’ai pu grimper la vitesse de coque à trois nœuds puis quatre. Mon objectif était de parcourir 20 miles nautiques en 24 heures. Mission accomplie.
Hier soir, Papi Hermel m’a téléphoné en me demandant ce qu’il se passait : « on dirait que tu n’avances plus! » La ligne a coupé… Papi, c’est simple, c’est parce que je dors des fois! ;)
Quand on m’a dit lundi « Tu sais qu’il te faudra 3 jours pour t’amariner? », je ne voulais pas y croire. Après seulement quarante minutes, j’étais malade! Déjà! Avec juste deux petits miles accomplis… Voilà un nouveau défi : continuer même si je voudrais tant rentrer dormir ou m'allonger. Me voilà malade et bien peu fière de prononcer la phrase fatidique : « J’ai le mal de mer! »
Avec le vent qui forçait de ses rafales de 12 nœuds, ce n’était pas surprenant que la mer soit démontée à ce point toute la soirée. J’ai bien tenté de comprendre d’où pouvaient venir les vagues et la houle, mais la mer avait plutôt l’air de monter et de descendre sans direction ou « patern » régulier en nous laissant, ma Peta et moi, circonspectes! J’ai tout de même pu dévaler des pentes à quatre ou cinq reprises en surfant sur elles et m’accordant des pointes de vitesse sans pareil. Quand je suis allée m’étendre en fin de journée, j’ai dû, à quelques reprises, toucher le plafond de ma cabine en croyant à tord que Peta allait se coucher sur le côté et m'offrir la preuve du bon fonctionnement de son système d’autoredressement.
J’ai pu trouver un peu de repos en soirée avant de retourner aux avirons pour y passer la nuit. Au moment ou je m’apprêtais à sortir de ma cabine, sitôt ma tête sortie de la portière, j’ai aperçu une forte lueur dans le ciel juste au dessus de ma tête. C’était tellement illuminé que je croyais à la présence d'un avion qui m’éclairait... et non, c’était simplement des milliers d'étoiles! Nombreuses, sur un fond de voie lactée. Elles étaient suspendues comme pour m’observer. Je les ai admirées toute la nuit.
Vers la fin de la nuit, j’ai pu grimper la vitesse de coque à trois nœuds puis quatre. Mon objectif était de parcourir 20 miles nautiques en 24 heures. Mission accomplie.
Hier soir, Papi Hermel m’a téléphoné en me demandant ce qu’il se passait : « on dirait que tu n’avances plus! » La ligne a coupé… Papi, c’est simple, c’est parce que je dors des fois! ;)
Bonjour Mylène,
RépondreSupprimerj'espère que le mal de mer est chose du passé et que la traversée va bon train. Moi qui n'ai pas le pied marin, j'aimerais tout de même pouvoir admirer une fois les étoiles au beau milieu du Golf! Quel spectacle ça doit être. Merci de nous le partager.
À bientôt pour un prochain BLOG.
Bisous. xxx
Yvonne